DÉKUPLE affiche une croissance solide sur 9 mois en 2025, renforçant la puissance de son modèle intégré grâce au marketing digital et à l’expansion internationale

Croissance solide sur 9 mois 2025 : indicateurs décodés et implications pour la stratégie marketing

Les indicateurs financiers confirment une croissance solide sur les neuf mois de l’exercice, portée par le marketing digital et l’expansion internationale. Avec un chiffre d’affaires estimé à 175,1 M€ (+12,7 %) et un revenu net de 130,9 M€ (+7,6 %), DÉKUPLE valide la pertinence d’un modèle intégré conjuguant data, conseil, création et technologie. L’accélération au troisième trimestre (+13,6 %) témoigne d’un retour en phase offensive, malgré un environnement de consommation toujours hétérogène en France.

Deux signaux forts émergent. D’une part, le marketing digital représente désormais plus de 70 % du chiffre d’affaires consolidé, avec une progression sectorielle de +19,5 % sur le revenu net. D’autre part, les revenus hors de France montent en puissance, la part internationale atteignant environ 13 % du revenu net (et jusqu’à 17 % rapportée au chiffre d’affaires consolidé). Cette double traction – expertise digitale et internationalisation – reflète une stratégie d’allocation de ressources orientée vers les moteurs de développement les plus résilients.

Pour éclairer l’impact opérationnel, prenons le cas de “NovaRetail”, enseigne omnicanale qui intensifie ses investissements en acquisition et en CRM. Un groupe présentant une structure similaire à DÉKUPLE pourrait convertir la progression de son revenu net en parts de marché digitales via des plans médias performance, l’optimisation des parcours de conversion et l’activation first-party data. À échelle micro, une hausse de +12,7 % du chiffre d’affaires, combinée à une croissance plus rapide du digital, peut financer des expérimentations IA marketing sans dégrader la marge, par réallocation d’un pourcentage marginal de budget TV/OOH vers le search, le retail media et la vidéo sociale.

Chiffres clés et lecture opérationnelle

Les chiffres synthétiques ci-dessous servent de base de décision pour arbitrer entre branding et performance. Ils indiquent où concentrer les efforts à court terme (efficience média, pipelines commerciaux digitaux) et comment sécuriser le moyen terme (intégration d’agences, montée en compétence IA, international).

• 🚀 Priorité tactique : renforcer les canaux performance (SEA, social ads, retail media) tout en sécurisant la brand equity.
• 🧠 Leviers structurels : accélérer l’IA appliquée (scoring, création assistée, modélisation d’attribution) pour soutenir la marge.
• 🌍 Croissance externe : cibler des expertises complémentaires pour l’expansion internationale et l’offre full-funnel.
• 📐 Discipline : arbitrer par ROAS incrémental et coût d’opportunité, pas seulement par CPM/CPC.

Insight clé : la combinaison d’un mix digital pesant > 70 % et d’un pipeline d’acquisitions ciblées crée un effet volan qui accélère la capture de valeur client et la différenciation concurrentielle.

Modèle intégré DÉKUPLE : data, créativité et technologie orchestrées pour la performance

Le modèle intégré de DÉKUPLE agrège conseil, data, création et technologie pour déployer des dispositifs end-to-end, de l’acquisition à la fidélisation. Cette architecture multi-expert se distingue par sa capacité à fédérer les talents autour d’un référentiel data commun, à systématiser les tests-and-learn et à mutualiser les stacks martech entre entités. Résultat : une performance marketing plus prédictible, des délais de déploiement réduits et un meilleur time-to-value.

Cette approche s’inscrit dans les standards les plus avancés du marché, où l’IA devient un levier d’orchestration – du ciblage à la création dynamique. Les décideurs souhaitant approfondir ce volet gagneront à confronter leurs pratiques aux tendances décryptées dans des ressources comme l’IA appliquée au marketing ou encore les benchmarks de stratégies marketing miroir. L’objectif n’est pas seulement l’automatisation, mais la pertinence personnalisée à grande échelle, face à un cookie-less qui rebat les cartes de la mesure et du ciblage.

Chaîne de valeur intégrée et synergies concrètes

La force de ce modèle tient à ses boucles d’apprentissage courtes. Chaque campagne nourrit un graphe d’intentions et de signaux transactionnels permettant de prioriser les budgets vers les segments à meilleure propension. La création et le contenu s’alignent sur ces insights, soutenus par des templates modulaires, du dynamic creative optimization et des guidelines de brand safety. Côté tech, les CDP et la modélisation alimentent l’attribution et le pilotage budgétaire à la semaine.

• 🧭 Checklist “modèle intégré” : cartographier les parcours clés et les frictions prioritaires.
• 🧩 Connecter CRM, analytics, adtech et contenus via un schéma d’identifiants cohérent.
• ⚙️ Standardiser des bibliothèques créatives avec variantes testables.
• 🧪 A/B et geo-lift systématiques, lecture par cohorte plutôt que par moyenne simple.
• 📚 Monter un “playbook” interne, inspiré des cas retail media et des bonnes pratiques d’activation locales.

La capacité à orchestrer des expertises variées autour d’une même vérité data constitue un avantage compétitif durable. À ce titre, le modèle intégré de DÉKUPLE illustre une voie pragmatique pour transformer la complexité en résultats tangibles.

Marketing digital, moteur de la croissance : conseil, agences & solutions, IA appliquée

Le marketing digital concentre l’élan de la période : revenu net de 78,5 M€ (+19,5 %), tiré par le rebond du conseil et la forte traction des agences & solutions. À périmètre constant, la légère érosion (-1,9 %) illustre une phase d’ajustement du marché, compensée par les synergies et les nouvelles offres. En parallèle, environ 14,0 M€ de revenu net proviennent des acquisitions, soulignant l’effet structurant du build-up.

Sur le terrain, les équipes exploitent un mix d’activation full-funnel : SEA avec ciblages incrementality-based, social vidéo vertical native, retail media à la performance, et contenus evergreen SEO pour la capture de la demande. Les formats vidéo gagnent en poids, comme le montrent les tendances sectorielles mises en lumière dans l’analyse des vidéos YouTube marquantes et les bonnes pratiques de création vidéo. Les marques qui industrialisent le test créatif par itérations rapides observent des gains de CTR et de CPA à deux chiffres.

Décomposition des revenus et leviers d’exécution

La structure ci-dessous éclaire les zones d’investissement prioritaires, que l’on soit une ETI comme “NovaRetail” ou une grande marque internationale. La clé de voûte : piloter par cohortes d’audiences et scénarios d’intention, plutôt que par canaux isolés.

• 🎯 Tactiques gagnantes : DPA enrichies par feed management, assets vidéo courts 6-15s, A/B sur hooks et CTA.
• 🧠 IA créative : prompts standardisés, variations multi-messages, guidelines brand safety (évolution des formats).
• 🛍️ Retail media : prises de parole calibrées avec visibilité sur l’incrémentalité et la cannibalisation.
• 📚 SEO evergreen : piliers de contenu, maillage interne, benchmarks concurrentiels (archives & rétro numériques utiles pour les angles).

Point d’attention : industrialiser les workflows – briefs, templates, QA créative, nomenclatures d’UTM – réduit les frictions et augmente la vélocité d’achat média. C’est ici que l’avantage opérationnel devient financier.

Expansion internationale maîtrisée : acquisitions ciblées et intégration créatrice de valeur

L’expansion internationale accélère : le revenu net hors France progresse à 16,8 M€, soit +241,1 %, avec une part qui atteint environ 13 % du revenu net (et jusqu’à 17 % du chiffre d’affaires consolidé). Les acquisitions de GUD.Berlin (Allemagne), Selmore et DotControl (Pays-Bas), et After (Espagne) s’inscrivent dans une stratégie claire : compléter le portefeuille par des expertises créatives et digitales différenciantes, renforcer la couverture géographique et densifier l’offre sur des marchés où la demande de services full-funnel explose.

La réussite ne tient pas seulement aux deals, mais à l’intégration. Les facteurs critiques incluent la compatibilité culturelle, l’alignement des modèles de rémunération, la mutualisation martech et l’adoption d’un référentiel data unifié. Des guides pratiques comme les manuels numériques d’entreprise ou des retours d’expérience sur la coordination multi-pays donnent des repères opérationnels, notamment pour la gouvernance de la création et le respect des réglementations locales.

Acquisitions et impact sur la proposition de valeur

La cartographie suivante illustre le rôle de chaque entité acquise et son apport au go-to-market intégré. À noter : les agences à forte identité créative, bien intégrées à des stacks data/tech robustes, contribuent autant au new business qu’à l’up/cross-sell sur les comptes existants.

• 🤝 Intégration go-to-market : offres combinées “data + créa + media” dès 90 jours.
• 🧭 Playbook d’onboarding : outils, standards créatifs, conformité, sécurité.
• 🧠 Partage d’intelligence marché : signaux catégorie, learnings créatifs, benchmarks.
• 📊 Scorecard post-merger : RN par offre, taux de rétention, cross-sell, marge opérationnelle.
• 🛰️ Cas d’usage à industrialiser : retail media multi-pays (alliance & standards), IA générative locale (exemples régionaux).

L’arbitrage entre centralisation et autonomie locale doit rester dynamique. Le principe : centraliser la data, le monitoring et le cadre créatif, tout en laissant la latitude d’exécution pour capturer les nuances culturelles et contextuelles des marchés.

Magazines et assurances : récurrence, personnalisation et fidélisation pilotées par la data

Les activités Magazines et Assurances restent des piliers du modèle intégré, garantes d’une base de revenus récurrents et d’un accès privilégié à des audiences affinitaires. Le revenu net des Magazines atteint 46,7 M€ (-6,5 %) pour un Volume d’Affaires Brut de 127,0 M€ (-4,6 %), avec un portefeuille d’abonnements actifs à durée libre de 1,742 million. L’activité Assurances enregistre 5,7 M€ (-5,4 %), impactée par une saisonnalité des campagnes au troisième trimestre.

Là où se joue la différence : des programmes enrichis par l’IA pour la personnalisation des offres, la prévention de l’attrition et l’augmentation de la valeur vie client. Les approches s’inspirent des sciences cognitives – par exemple en mobilisant des principes de mémoire visuelle dans les créas, ou en ajustant la cadence des relances à partir des probabilités de réponse. Les marques éditoriales peuvent aussi bénéficier d’un effet “nostalgie digitale” pour réactiver des communautés, comme l’illustrent des stratégies de rétro numérique.

KPIs de rétention et approches actionnables

La priorité opérationnelle consiste à protéger la base d’abonnés et à optimiser le mix offre/canal. Sur les Assurances, la granularité par produits (prévoyance, affinitaire) et par moments de vie permet d’augmenter la pertinence des messages et d’améliorer la persistance du portefeuille. L’IA de recommandation, couplée à des tests d’incitations, prouve son efficacité pour remonter les taux de réengagement.

• 🧰 Playbook CRM : segments RFM, triggers transactionnels, scénarios d’onboarding.
• ✉️ Email & push : personnalisation de la cadence par propension et fatigue contact.
• 🎨 Créa : variantes visuelles testées, ancrages mémoriels, UX de souscription simplifiée.
• 🗂️ Contenus : piliers éditoriaux, evergreen, indexation (métiers & salaires du digital pour attirer des profils).
• 📈 Gouvernance : comités mensuels, scorecards, arbitrage par LTV/CPA.

Les équipes qui traitent la rétention comme un véritable canal d’acquisition – avec budgets, objectifs et tests dédiés – transforment un contexte de marché contraint en avantage compétitif.

Quels enseignements tirer de la progression de +12,7 % du chiffre d’affaires sur 9 mois ?

La hausse traduit une dynamique robuste soutenue par le marketing digital (+19,5 % sur le revenu net) et l’expansion internationale. L’accélération au T3 (+13,6 %) indique un momentum favorable, permettant d’allouer plus de budget aux canaux à ROAS élevé tout en finançant l’expérimentation IA sans dégrader la marge.

Comment prioriser les investissements marketing à court terme ?

Cibler les poches d’efficience : search et social à incrémentalité mesurée, retail media avec lecture de cannibalisation, et contenus vidéo modulaires. Industrialiser le test créatif, piloter par cohortes et renforcer l’attribution data-driven pour arbitrer les budgets de façon objective.

Quel est l’impact de l’expansion internationale sur la performance globale ?

La part internationale atteint environ 13 % du revenu net (jusqu’à 17 % sur le chiffre d’affaires consolidé), grâce aux acquisitions en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne. L’intégration crée des synergies en cross-sell et en time-to-market, améliorant la compétitivité sur les appels d’offres multi-pays.

Comment les activités Magazines et Assurances contribuent-elles à la stratégie ?

Elles sécurisent des revenus récurrents et des audiences affinitaires. En combinant IA de recommandation, scoring churn et création dynamique, elles améliorent la rétention, augmentent l’ARPU et servent de laboratoire de personnalisation applicable aux offres digitales.

Quelles bonnes pratiques pour un modèle intégré data + créa + tech ?

Unifier la data (CDP), standardiser les bibliothèques créatives, instaurer A/B et geo-lift systématiques, et déployer un playbook d’onboarding pour les équipes et acquisitions. L’objectif : réduire le time-to-value et faire de la data la source unique de vérité.

Marc Lejeune

Marc analyse les tendances du marketing digital avec la précision d’un data analyst. Pour lui, chaque chiffre raconte une histoire et chaque stratégie mérite d’être mesurée. Il aime écrire des contenus carrés, argumentés et basés sur des observations concrètes du terrain.